Peintures de Gilles Cotelle: 2007

mercredi 26 décembre 2007

Abstrait 4

1997
Huile, médium d'empâtement, résine
41x33 cm

mercredi 19 décembre 2007

samedi 15 décembre 2007

mardi 11 décembre 2007

samedi 8 décembre 2007

mercredi 5 décembre 2007

samedi 1 décembre 2007

lundi 26 novembre 2007

Abstrait 3

2003
Huile
55x46 cm
Exposée à l'Essor, Dijon, du 25/10 au 4/11 2007

mercredi 21 novembre 2007

jeudi 15 novembre 2007

lundi 12 novembre 2007

vendredi 9 novembre 2007

"Nature morte en vert et jaune"

1995
huile
41x33 cm

mardi 6 novembre 2007

samedi 3 novembre 2007

"La timide"

2006
Huile
55x46 cm

Exposée à l'Essor, Dijon, du 25/10/07 au 04/11/07

mardi 30 octobre 2007

samedi 27 octobre 2007

mercredi 24 octobre 2007

lundi 22 octobre 2007

"Image de la Bourgogne"

1997
Aquarelle et encre
30x42 cm
Médaille d'or à la Biennale de l'Aquarelle en Bourgogne en 1997

mercredi 17 octobre 2007

lundi 15 octobre 2007

vendredi 12 octobre 2007

mercredi 10 octobre 2007

lundi 8 octobre 2007

Nature morte 2

2006
Huile
55x46 cm
Exposée à Lion's Essor, Chambre du Commerce et de l'Industrie, Dijon, 2006

vendredi 5 octobre 2007

"L'après"

2006
Huile, 55x46 cm
Exposée à "Trois sans tabou", Galerie du Cerf, Saint-Jean-de-Losne, 2006

lundi 1 octobre 2007

"Petit paysage au bord de mer"

1995
"Cabanes de pêche et marée basse"
huile sèche, huile de parot, résine alkyde, médium vénitien, 35x27 cm

samedi 29 septembre 2007

Femmes 1

2004

huile

55x46 cm

Exposé à l'Essor, Dijon, 2004

Nature morte 1

1994

28x40 cm

Encre, gouache, painstick.

Etude pour compotier et raisins.

mercredi 26 septembre 2007

Femmes et nus

Ci-dessous, les liens qui vous permettent de retrouver l'ensemble des tableaux de femmes, ainsi que l'ensemble des nus (les tableaux sont classés par ordre chronologique, non de publication sur le site, mais de production dans l'oeuvre de Gilles Cotelle.).

"Boudoir mauve donnant sur une terrasse inquiétante", 1974
"Nus, troncs, mobiles, avec transpositin de la toilette d'Esther de Chasseriau", 1975
Sans titre, 1980
Nu 7, 1989
"Les Chinoises", 1991-1992
"Trois femmes", 1992
"Jeune femme à son lever", 1995
"Jeune fille se levant", 1995
"Portrait sur fond vert", 1996
"Forme de femme", 1996
"La conversation" ("grands nus roses"), 1993-2000
Nu 6, 2001
Femmes 1, 2004
Nu 1, 2004
"Femmes", 2005
"Femmes 2", 2005
Nu 2, 2006
Nu 3, 2006
Nu 4, 2006
Nu 5, 2006
Nu 8, 2006
"Avant", 2006
"L'après", 2006
"La Timide", 2006
"La discrète", 2006
"L'offrande", 2006

Abstrait

Ici figure la liste des liens qui vous permettront de retrouver les peintures abstraites à l'intérieur du site (classement par ordre chronologique):
Abstrait 19, non daté
"Trois arbres à la fenêtre, 1973
"Automne", 1996
"Automne" 2, 1996
Abstrait 4, 1997
Abstrait 30, 1997
Abstrait 5, 1998
Abstrait 15, 1998
"Aquatique", 1998
Abstrait 7, 1998-2000-2001
"Rue de Tart-le-Haut", 1999
"Tart-le-Haut vue de la cour", 1999
"Eglise de Tart-le-Haut", 1999
"Automne", 1999
Ville 1, 1999
Ville 2, 1995-1999
Objets blancs et de couleur vus de Tart-le-Haut, 1995-1999
Tart-le-Haut, 1999-2000-2002
"Arbres", 2000
Abstrait 8, 2000
Abstrait 24 2000
Abstrait 13, 200?, non daté
Abstrait 21, non daté
Abstrait 15, 2001
abstrait 17, 2001
Abstrait 23, 2001
Abstrait 6, 2000-2002
Abstrait 1, 2001-2002
Abstrait 20, 2001-2002
Abstrait 2, 2002
Abstrait 9, 2002
Abstrait 27, 2002
Abstrait 3, 2003
Abstrait 10, 2003
Abstrait 14, 2003
Abstrait 26, 2003
Abstrait 12, 2005
Abstrait 22, 2005
Abstrait 28, 2005
Abstrait 16, 2006
Abstrait 18, 2006
Abstrait 29, 2000-2006

Natures mortes

Marines et Paysages

Voici la liste des liens renvoyant aux marines et aux paysages rassemblés sur ce site (les tableaux sont classés par ordre chronologique dans la production de l'auteur):
"Trois arbres à la fenêtre", 1973
"Roseaux", 1976
"Petit paysage au bord de mer", 1995
"Juste avant l'orage", 1995
"Cabanes de pêcheurs et marée basse", 1995
"Paysage de février", 1995
"Petit paysage", 1995
"Rochers en Bretagne", 1995
"Atlantique 5", 1996
"Trois barques", 1997
"Image de la Bourgogne", 1997
"Vignes en Bourgogne", 1997
"Automne", 1997
"Terre d'oliviers", 1997
"Paysage vert et bleu", 1998
"Vignes rouges", 1998
"Peut-être un coin de Bretagne, 1998
Paysage 4, 1999-2000
"Saint-Jean-de-Losne", 2002
Saint Jean de Losne, 2003
Marine 9, 2003
Marine 3, 2004
Marine 6, 2004
Marine8, 2004
Marine 1, 2005
Marine 2, 2005
Marine 4, 2005
Marine 5, 2005
"Paysage", 2005
"Arbres" 2, 2005
Arbres 3, 2005
Paysage 3, 2005
Marine 7, 2005
Marine 10, 2005
Paysage 1, 2005

samedi 22 septembre 2007

Sur la technique: on ne change celle des Anciens qu'à lui être fidèle

"La technique doit être dominée". Saura.

La technique mixte, que souvent j'emploie supporte cette définition: superposition, juxtaposition ou mélange de techniques peu compatibles; on utilisera, par exemple, dans la réalisation d'un tableau, ces matières:

- laque, encre, aquarelle, gouache, acrylique, oeuf aussi ou tempera (procédés à l'eau);
- colle, principalement, colle de peau de lapin chauffée;
- pigments* travaillés à sec, par dispersion ou saupoudrage sur couche humide (huile, colle, gomme arabique, fiel de boeuf...) ou préparés en broyage, avec le liant approprié;
- huile;
- sable, sciure de bois...

Produire des effets impossibles, utiliser la matière comme moyen d'expression en jouant sur les transparences, les opacités, les épaisseurs, les réserves - telle est la fin de cette technique.

Par exemple, les séries "Atlantiques", "Automne", certaines figures aussi, sont réalisées toutes avec les moyens suivants:

- dessin, ou ébauche: au feutre ou à la mine de plomb;
- esquisse et première couche de fond: laque, encre de Chine, gouache ou acrylique;
- deuxième couche: couleurs à l'huile (ocres, bleus de Delft, laque de garance, jaune orangé, rouge écarlate et noir), en faible quantité, malaxées avec du medium d'empâtement;
- couches finales: huiles et résines alkyde (pour médium) étalées et travaillées au couteau, à la main, au chiffon, à l'"arraché".

Pour "Automne" et quelques figures, des couleurs or, en deuxième couche ou en couche finale, sont ajoutées.

Quant aux fonds, sauf si l'on souhaite utiliser le blanc de la toile, ils sont absolument nécessaires et, dans tous les cas, doivent être "maigres": à l'eau, à l'essence... De leur maigreur dépend la survie du tableau.

Pour les outils ils varieront bien sûr selon qu'on utilise l'huile ou l'eau.

A l'huile conviennent des brosses rondes ou plates, en soie de porc, de dimensions variables; des pinceaux (pour les rehauts, quelques touches finales) en poils de martre. Les truelles ou couteaux, aussi diverses que soient leurs tailles, auront toujours un manche en bois; la qualité de l'acier est fondamentale: de l'élasticité, de la souplesse alliées à la rigidité naturelle du métal.

A l'eau, des pinceaux à lavis, en poils doux (écureuil, petit gris) sur manche de bambou, ou autre bois léger - la virolle en vraie plume d'oie.

Pour les premières couches, en larges aplats, j'use volontiers des pinceaux, mais très rarement pour les couches finales (sinon en brosses "sèches", pour les rehauts) : le couteau m'est instrument privilégié en ce qu'il permet, d'abord, directement des mélanges sur la toile; qu'ensuite il autorise soit les empâtements, soit les plus fines transparences - par enlèvement ou grattage; qu'il sculpte enfin la matière colorée, lui donne un éclat et un émail incomparables, tandis que le pinceau creuse des sillons dans la pâte et affadit les couleurs.

Mais de celles-ci il faut peu.

La palette est réduite, et je n'utilise guère que le noir de mars; la laque de garance; un ou deux bleus (outremer, Delft); jaune primaire et jaune de cadmium moyen; rouge vermillon, rouge écarlate; des terres (sienne brûlée, tête morte, et de Casselle); blanc de titane. Les couleurs dérivées que le commerce propose ne me servent qu'à des rehauts de couleur pure, ou à renforcer la valeur, la tonalité d'un mélange (composition des verts, des gris, des mauves, mélanges instables et délicats pour quoi la teinte souhaitée n'est obtenue que d'une grande quantité de couleurs adjointes). Ces verts, ces gris, ces mauves n'existent pas pourtant, tels quels, offerts par le marchand.

Reste ce douloureux problème des peintres modernes, contemporains, peut-être futurs: qu'est-ce qu'une toile qui se conserve? Ma règle s'autorise sans doute d'un temps trop court, mais elle se tire du moins de la leçon des Anciens:

- peindre gras sur maigre: la première couche de couleurs solides, et le médium d'eau ou d'essence;
- pour les couches suivantes: huiles légères et naturellement siccatives (huile de lin clarifiée, huile de lin cuite...), résines (térébenthine de Venise ou résines alkydes). Jamais, en tous cas, le peintre n'usera de siccatif!
- éviter les mélanges mal compatibles (terre naturelle avec pigments azoïques issus de la chimie, par exemple) ;
- pas d'emploi excessif de couleurs notoirement instables, friables ou dévoreuses: noir d'ivoire (craquelures, faible siccativité), blanc de zinc ou blanc d'argent (qui s'oxydent), bleu de Prusse (qui dévore les couleurs voisines et devient gris et friable)...**
- pour les couches finales, la qualité du médium n'est pas moins importante: on utilisera les médiums à l'"ancienne" (flamand ou vénitien);
- le vernis, enfin, s'il doit y en avoir un, sera très léger (à base d'alcool, de préférence);
- plus que tout, il importe de respecter le temps de séchage que chaque couche exige.

Mais tout dépend, il est vrai, du savoir-faire d'un peintre: on peut peindre sans danger frais sur frais, frais sur demi-frais - avec un médium approprié. Si l'on veut, cependant, faire un glacis, le temps de séchage des couches inférieures est strictement commandé (plusieurs semaines, voire plusieurs mois).

----------------------------------------

*Poudres colorées naturelles ou artificielles, les pigments sont neutres; si on ajoute un liant gras (huile de lin, par exemple), on a la peinture à l'huile; de la gomme arabique (issue de l'acacia), l'aquarelle; de la gomme de Dammar, la gouache...

** Les catalogues guident, en général, le peintre dans le choix, qui est essentiel, de ses couleurs (origine des pigments, procédé de broyage et nature de son liant, qualité du médium). On doute qu'ils remplacent entièrement l'expérience.

Gilles Cotelle, Peintures (1994-1997),
catalogue d'exposition

jeudi 20 septembre 2007

Présentation de Gilles Cotelle

Mars 2004, dans son atelier de Saint Jean de Losne

Né en Bourgogne du Sud, près de Montceau-les-Mines. Il commence très tôt à peindre, hors tout cursus académique.

En dehors d'une année en Algérie comme coopérant, Gilles Cotelle (1944-2006) passe la plupart de sa vie active à Dijon, mais s'attache à Saint Jean de Losne, où il a son atelier, et dont le port lui inspire un certain nombre de toiles.

Son travail est immédiatement orienté de manière décisive par les contraintes matérielles: la nécessité de fabriquer couleurs et toiles l'invite à réfléchir sur les conditions techniques de la peinture. Si, au cours de son parcours, il s'est consacré à telle ou telle technique en particulier (huile, encre, gouache, aquarelle, acrylique, etc.), il s'est efforcé également de construire une technique mixte, et à en penser les conditions matérielles de possibilité: comment faire cohabiter des techniques difficilement compatibles?

Son entreprise est, avant tout, un travail sur la transformation de la matière: mise en oeuvre d'une technique, choix des outils, des couleurs, des fonds. Comme tous les peintres, il a connu des périodes très différentes: figuration d'inspiration surréaliste et d'esprit volontiers S.F., puis abstraction, puis retour (spécialement, à travers la nature morte, mais aussi le paysage, voire le nu) à une forme originale de figuration qui, d'une certaine façon, relève ce qu'il avait tenté dans les époques précédentes.